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Journal de Sisyphe (54) : épisode final
EPILOGUE Les rouleaux peignaient inlassablement la plage de leur écume blanche, cherchant à rejoindre les barques de pêche laissées là pour permettre aux touristes de prendre des photos un peu plus pittoresques. Ils avaient tous un nom de femme peint...
Journal de Sisyphe (53)
Samedi Une fois de plus, le Simple d'esprit est plein. Octaves sanguines a permis de doubler les recettes du samedi soir, c'est pourquoi le patron offre désormais des tournées gratuites à toutes les personnes que je désigne, à savoir Euclide, Nora, Julia,...
Journal de Sisyphe (51)
Lundi Si l'appel que je reçois aujourd'hui n'est pas aussi dramatique que celui m'annonçant l'hospitalisation d'Anna (toute nouvelle n'étant pas reliée à Anna est par définition assez peu dramatique dans la mesure où son importance est toute relative),...
Journal de Sisyphe (50)
Samedi Je suis à l'horizontale, collé au sol. Plutôt dans un lit, sans doute, car le sol est mou. Le plafond est d'un blanc très ennuyeux. - Comment va notre belle au bois dormant ? C'est Anna, sur le lit d'à côté. - Quelle heure il est ? - Un peu plus...
Journal de Sisyphe (49)
Vendredi Il n'est finalement pas si compliqué d'oublier tous ses réflexes de survie, il suffit de crever de trouille. Je ne mange pas, je ne dors pas, je ne pisse pas, je guette simplement les réactions potentielles d'Anna. Comme l'angoisse ne protège...
Journal de Sisyphe (48)
Mercredi Je passe la journée comme un fantôme rôdant tristement dans des couloirs froids et trop grands pour lui. N'ayant pas envie de rejouer la scène du début de semaine et n'ayant de toute façon plus rien à boire, je ne peux même pas picoler pour passer...
Journal de Sisyphe (47)
Semaine très longue, donc coupée en plusieurs bouts. Lundi Aux grands maux les mêmes remèdes que d'habitude, mais en quantité plus importante. Ironie du sort, nous venions de faire le plein. Une bouteille de gin pleine m'attend tranquillement sur l'étagère....
Journal de Sisyphe (46)
Lundi On pourrait croire que mettre son point final à une œuvre, aussi insignifiante soit-elle, est source de soulagement. En réalité, on est uniquement soulagé de se débarrasser de ce dont on se fout. Quand il s'agit d'un livre, la véritable angoisse...
Journal de Sisyphe (45)
Lundi Tout ne se vaut pas. Mais tout s'achète. Alors autant faire en sorte que les gens achètent un peu plus ce qui le mérite. C'est pourquoi, désormais, à chaque fois que je rentre dans une boutique de vinyles, je mets mes préférés devant les autres,...